Biographie

Bonjour,
c'est Christophe Renard

J'ai 49 ans, je suis informaticien et écrivain (5 livres à mon actif non publiés biensûr). Je possède une formation en psychologie, en sociologie ainsi qu'en informatique donc. J'ai été harcelé à partir de l'an 2000, ce qui m'a obligé à partir en Australie et en Asie. Après un passage en psychiatrie à mon retour en France en 2004 parce que j'ai été torturé et violé sous Ritaline et sous hypnose, tortures mentales et physiques qui ont duré pendant 17 ans, je souhaite militer pour une association comme Oxfam ou la ligue des droits de l'homme ou des femmes. En attendant de pouvoir le faire je tente d'informer le public des enjeux planétaires qui se jouent actuellement sous nos yeux, notamment concernant la montée du fascisme au niveau international ! ! !

  • Harcelé
  • Violé sous ritaline et hypnose
  • Psychiatrisé
  • Tenu au silence

Manifeste du parti politique démocrate capitanomiste

Ecrit en 2017 sur mon blog médiapart puis inspiré par le mouvement des gilets jaunes.

---- Introduction

Le potlatch

Depuis la nuit des temps qui n'a pas nourrit en secret le désir d'être riche un jour ?
Faut-il avoir peur de l'argent ?
L'argent ruine-t-il les valeurs sociales ?
La réponse à ces questions est évidente.
Car en effet l'être humain est motivé dans son existence par le fait de gagner de l'argent et le plus vite possible. La richesse c'est le choix, la liberté, l'indépendance et accessoirement le pouvoir. La pyramide de Maslow le montre bien. Les besoins de l'individu vont du plus basique comme se nourrir ou avoir un abris au plus élaboré comme le luxe. Mais il n'a de cesse de vouloir les combler les uns après les autres à moins d'abdiquer psychologiquement.
Donc ce manifeste a pour but d'élaborer un nouveau projet politique et social qui consiste en l'enrichissement du maximum de gens, pas au fil des générations non, mais au cour de la courte vie de tout un chacun. Nous souhaitons que la France compte le plus de millionnaires au monde avant 2030, et restaurer une classe moyenne majoritaire pérenne au capital économique et culturel dépassant tout ce qui a été vu dans le passé. Le capitalisme libéral et le communisme socialiste ont montré leurs limites. Dans les deux cas il s'agit de ploutocraties népotiques gouvernées par des monarques séniles, avec l'appauvrissement de la majorité et l'enrichissement de quelques élites bien placé et favorisé par des gouvernements qui eux aussi ne sont pas soumis aux lois du peuple et qui s'enrichissent impunément. Place maintenant au capitanomisme c'est à dire à la régulation de l'enrichissement, le premier système politique psychanalytique avec pour objectif la limitation de l'accumulation des richesses quand on sait que 90 pour 100 du patrimoine de la planète est détenu par 5 pour 100 de la population mondiale. Donc il s'agit bien de capitalisme mais à tendance sociale dans la mesure on l'on ne pourra plus thésauriser sans limite. Le capitanomisme est basé sur l'abandon du modèle social aristocratique repris par la bourgeoisie aujourd'hui, et la fin de l'idéalisation et de la sacralisation des patriarches anciens issue du modèle religieux judéo-chrétien. Au 19ème siècle on a appelé économie c'est à dire règles de la nature la discipline qui théorisait l'argent, et l'exploitation du peuple par une minorité car rien n'a changé depuis les aristocrates. En fait il s'agit plutôt non d'économie mais de ploutonomie c'est à dire les règles des riches pour conserver leur privilèges et leurs acquis. Je propose donc le capitanomiste ou règles du capitalisme pour limiter le pouvoir des riches c'est à dire de leurs patrimoines et que cesse enfin cette tendance stupide au potlatch et toute cette perversité.
Nous avons ajouté la définition wikipedia du potlatch qui à mon avis avis est incomplète car nous le prenons dans le sens d'un gaspillage ostentatoire notamment via les fêtes.

Qu’est-ce que le potlatch ?
Définition wikipedia
Le potlatch (chinook : donner) est un comportement culturel, souvent sous forme de cérémonie plus ou moins formelle, basé sur le don. Plus précisément, c'est un système de dons / contre-dons dans le cadre de partages symboliques. L'essence du geste étant non marchand par essence, il est n'est pas convenable de l'appeler échange. Une personne offre à une autre un objet en fonction de l'importance qu'elle accorde à cet objet (importance évaluée personnellement) ; l'autre personne, offrira en retour un autre objet lui appartenant dont l'importance sera estimée comme équivalente à celle du premier objet offert. Originellement, la culture du potlatch était pratiquée autant dans les tribus du monde amérindien (les Amériques) que dans de nombreuses ethnies de l'océan Pacifique, jusqu'aux Indes. C'est pourquoi les premiers colons européens ont pu considérablement spolier les indigènes qui pratiquaient le potlatch, car ils échangeaient de l'or contre de la bimbeloterie ; les Indiens croyant à la valeur « potlatch » de ces échanges pensaient que ces trocs étaient équilibrés. Dans la culture occidentale actuelle, on utilise aussi la formule « briller ou disparaître », qui reflète une dynamique de type potlatch, dans les contextes et cérémonies suivantes :

• Contribution aux repas communautaires, où chacun apporte spontanément un plat ou une boisson pour tous (salade, dessert...) Ce type de repas est aussi appelé « repas canadien » en Suisse romande, en référence aux Amérindiens d'Amérique du Nord qui pratiquaient cette forme de potlatch. Le vocable potluck est de nos jours très employé et est traduit par repas-partage.
• Obtention d'une légitimité et d'une position hiérarchique plus importante, en fonction de la qualité et de la quantité des contributions faites dans une dynamique de groupe (par exemple, dans les milieux associatifs, les personnes qui s'engagent le plus comme volontaires auront un accès prioritaire aux ressources collectives, comme le bus ou le matériel informatique de l'association à laquelle ils contribuent).
• Obtention des droits de modération dans une communauté virtuelle, comme c'est le cas de Wikipédia, en fonction des contributions antérieures. Le potlatch renvoie en philosophie à la notion de dépense pure (cf. Georges Bataille et Marcel Mauss). C'est un processus placé sous le signe de la rivalité : il faut dépasser les autres dons. D'un autre côté, le philosophe Gilles Deleuze explique que « la relation créancier-débiteur » — qui, chez Nietzsche, était « première par rapport à tout échange » — doit être repensée compte tenu des études ultérieures sur le potlatch. L'anthropologue René Girard identifie cette pratique rituelle à un phénomène plus large, un sacrifice permettant de désamorcer une violence collective et mimétique pouvant être déclenchée autour d'un objet de désir non partageable3. Comme développement ou "aggravation" du mimétisme, il cite la situation de deux tribus rivales qui gaspillent volontairement et rituellement des quantités de richesse (cas de "mimétisme négatif"). Le mot a été introduit en anthropologie en 1924 par Mauss et Davy.
Je n'ai pas tout lu, loin de là, je ne suis pas non plus docteur en quoi que ce soit mais c'est justement parce que je suis naïf que mes idées sont novatrices et constructives. Soit le monde occidental évolue soit il se fait anéantir par l'Asie. Alors que fait-on ? Moi je suis partisans de proposer dans le dialogue pour que le peuple dispose...

1er Chapitre

herméneutique du potlatch "uti, non abuti" et "ne quid nimis"

La dimension sociologique du potlatch

Introduction sur Thorstein Veblen "théorie de la classe de loisir" ce livre a été écrit il y a plus d'un siècle et pourtant rien n'a changé à croire que la classe dominante est plus corrompue qu'il n'y parait.

Thorstein Veblen « théorie de la classe de loisir »
introduction
P 7
les communautés primitives sans classe oisive bien définie se ressemblent aussi par d'autres aspects de leur structure sociale et de leur genre de vie : groupe réduits à la structure simple (archaïque), paisibles et sédentaires, pauvres, la propriété individuelle n'est pas le caractère dominant de leur système économique.  Dans cette classe entrent semble t-il les groupes primitifs les plus pacifique. En effet les membres de ces communautés ont surtout en commun une sorte de souriante incapacité face à la fraude ou à la violence.
Les usages, les traits culturels de ces communautés peu évoluées témoignent que l'institution d'une classe oisive s'est fait jour peu à peu, durant la transition de la sauvagerie primitive (vie pacifique) à la barbarie (vie guerrière). Conditions qui paraissent nécessaires à son émergence : habitude de rapine (guerre ou chasse au gros gibier) et la subsistance doit être assurée dans des conditions assez faciles pour dispenser une partie importante de la communauté de s'appliquer régulièrement aux besognes courantes. (institution d'une classe oisive = discrimination primitive  des travaux indignes (domestiques) et des travaux dignes (exploits) P10-11
la distinction de l'exploit (force ou fraude) et de la besogne (industrie) coïncide avec la séparation des sexes.
P15
la compétition sexuelle provoque des luttes plus ou moins fréquentes. (depuis les singes).
Mais l'apparition d'un esprit belliqueux, l'adoption d'une attitude prédatrice (rapace) comme attitude spirituelle permanente et orthodoxe caractérise la phase prédatrice de la civilisation. La prédation ne saurait devenir d'emblée la ressource habituelle et normale d'un groupe ou d'une classe : il faut d'abord que les méthodes industrielles parviennent à un certain degré d'efficacité laissant ainsi au dessus de l'existence de ceux qui s'occupent du pain quotidien une marge qui vaille qu'on se batte pour elle.
Les premières améliorations de l'outil et  de l'arme sont bien entendu un seul et même fait vu sous deux angles différents.
 

La rivalité pécuniaire
P17
dans le cours de l'évolution culturelle, l'émergence d'un classe oisive coïncide avec les débuts de la propriété.
La différenciation initiale d'où naît la distinction d'une classe oisive et d'une classe travailleuse c'est la division entretenue aux stades inférieurs de la barbarie entre le travail des hommes et celui des femmes. De même la toute première forme de la propriété c'est la possession des femmes par les hommes valides.

Le loisir ostentatoire
P38
on estime  à haut prix femmes et autres esclaves, à la fois signes de richesse et moyens de l'accumuler.
Cette femme sera toujours la chose de son mari comme elle est la chose de son père avant qu'on ne l'achète, mais il n'empêche qu'elle a le sang noble de son père ; il y a donc pour elle une incongruité morale à s'adonner aux besognes avilissantes de ses compagnes de service.
P45
le code des convenances fait à ces personnes une obligation rigoureuse de bien manifester qu'ils sont censés consacrer tout leur temps et leur effort au loisir.  Ce loisir ostensible est fait de visites promenades séances au cercle réunions de couture réunions sportives œuvres charitables et autres fonctions sociales du même ordre. D'où la nécessité des esclaves domestiques.

La consommation ostentatoire
P48
dans les phases antérieures de la culture prédatrice, la seule différenciation économique est la distinction grossière d'une classe supérieure et honorable, composée  des hommes valides, et d'une classe inférieure et vile composée des femmes travailleuses. Selon le mode de vie idéale de cet âge, les hommes ont pour fonction de consommer ce que les femmes produisent.
Le consommation des aliments de choix, souvent aussi l'usage des ornements rares, deviennent tabou pour les femmes et les enfants.
Quand on en arrive au stade quasi pacifique de l'industrie, à son institution fondamentale de la propriété esclavagiste, le principe général plus ou moins rigoureusement appliqué est que la classe vile et industrieuse doit consommer ce qui lui est  nécessaire pour subsister.
Vu l'ordre des choses luxe et confort appartiennent à la classe de loisir. (exemple boissons enivrantes et narcotique) de flatteuse  la distinction se fait humiliante et alourdit la réprobation quand cet abandon aux plaisirs est le fait des femmes, des mineurs, des gens de condition inférieure. 
P 51
mettre en relief sa consommation d'articles de prix c'est une méthode d'honorabilité pour l'homme de loisir. A mesure que la richesse s'accumule dans ses mains il ne suffira plus de ses seuls efforts pour étaler son opulence. Il lui faut appeler à l'aide amis et concurrents offrir des cadeaux précieux donner à grands frais festins et divertissements.
P 52
une différenciation au sein de la classe oisive s'opère avec l'accumulation de richesses donnant naissance  à un système compliqué de rangs et de grades.
P 53
Parmi les patron et dans l'aristocratie nombreux sont ceux qui attachent à leur personnes un groupe plus ou moins complet de consommateurs délégués, épouses, enfants, serviteurs et suivants.(comme des nobles désargentés). Quand le loisir et la consommation sont le fait de substituts séides et suivants la réputation n'en rejaillit sur le patron que s'ils résident auprès de sa personne et laissent clairement voir à quelle source ils s'abreuvent.
A mesure qu'un groupe de ce genre s'agrandit il faut recourir à des moyens plus voyants pour désigner à tous les regards l'auteur de ce loisir : entrent en vogue uniformes, insignes et livrées. (marque de servitude et de dépendance)
P 54
sont nobles parmi les activités les fonctions qui appartiennent à la classe de loisir : le gouvernement, la chasse, la pêche, la guerre, l'entretien des armes et accoutrements (fonction prédatrice).
P 55
dans la petite bourgeoisie le maître de maison ne prétend guère au loisir. C'est l'épouse qui se charge du loisir par procuration (ni lucratif ni utile) pour le bon renom de la maison et du maître.
P 58
cet aperçu de l'origine du loisir et de la consommation ostentatoire fait apparaître un élément qui leur est commun et fonde pareillement leur utilité : le gaspillage. (du temps ou de l'effort ou des biens)
P 59
la tendance actuelle valorise la consommation plutôt que le loisir plus facile à afficher.

Les règles pécuniaires du bon goût 
P 78
la règle du gaspillage honorifique peut influencer de près ou de loin le sens du devoir, le sentiment de la beauté, le sens de l'utilité, le sens de la dévotion et de la convenance rituelle, et l'esprit de vérité scientifique. Il est notoire que l'offenseur  quand son crime lui vaut un grand surcroît de richesse, ne s'attire pas souvent la punition rigoureuse ou l'infinie opprobre que le simple code moral lui infligerait dans sa naïveté.

P 82
a propos de la  religion
ses serviteurs à la lettre ne servent à rien et leur maître se glorifie d'avoir des serviteurs inutiles. On perçoit immédiatement l'étroite analogie de la fonction de prêtre et de celle du valet de pied.
P 83
Quand on vient à dépeindre le séjour de la divinité en images poétiques, pour édifier les fidèles ou stimuler leur imagination, le pieux descripteur propose à son public, comme une vision toute naturelle un trône décoré de tous les signes distinctifs de l'opulence et de la puissance et environné de nombreux serviteurs. Dans cette façon de présenter les célestes demeures, l'office de cette armée de serviteurs est ordinairement le loisir par délégation ; ils consacrent tout leur temps et toutes leurs forces à cette occupation industriellement improductive : répéter sans cesse les traits de mérite et les exploits de la divinité ; à l'arrière-plan chatoient les métaux les plus précieux et les pierreries les plus coûteuses.

L'habillement, expression de la culture pécuniaire
P 111
le besoin de s'habiller est par excellence un besoin supérieur, un besoin spirituel.
Il s'agit d'obéir aux exigences de cherté, car elles imprègnent si bien nos idées en matière d'habillement que d'instinct nous trouvons tout accoutrement odieux  qui n'a pas coûté un bon prix. Nous trouvons souvent les choses belles ou utiles en proportion de leur prix.
P 112
si l'on peut montrer, non seulement que l'on peut se permettre de consommer à volonté et sans compter, mais en outre et du même coup que l'on a pas besoin de travailler pour vivre, on administre une preuve beaucoup plus convaincante de sa dignité sociale. Aussi nos vêtements ne doivent-ils pas se borner à coûter cher, mais exposer clairement à tout observateur que nous n'employons nullement nos bras à produire quoi que ce soit. (voir les corsets au  19ème siècle, les mini-jupe et les chaussures à talon des femmes, ou les costumes trois pièces des hommes)
la tenue élégante signifie que le porteur peut consommer une richesse relativement élevée , mais elle démontre en même temps qu'il la consomme sans produire.
P 113
ce n'est pas assez que l'habillement coûte visiblement cher et soit visiblement mal commode : il doit encore être au goût du jour. La mode : du moment que chaque vêtement est toléré pour un bref espace de temps, il est hors de doute que la dépense ostensible augmente fortement.
P 118
la sphère de la femme respectable  c'est son intérieur qu'elle embellit et dont elle est le plus précieux ornement.
On n'a pas seulement demandé aux femmes de briller par leur loisir , mais aussi de se rendre carrément invalides.
P 120
il est au moins une classe de personnes que leur habit assimile à la classe des domestiques ; cet habit comporte d'ailleurs bien des détails qui donnent sa féminité à la toilette féminine : il s 'agit de la classe sacerdotale. Le prêtre est un serviteur. Il est attaché à la personne de la divinité dont il porte la livrée.

L'exemption de l'industrie et le conservatisme
P 130
la classe de loisir c'est la classe conservatrice. La classe fortunée s'oppose à l'innovation parce qu'elle est intéressée à maintenir des droits acquis et mal acquis.
P 132
les usages, les gestes et opinions de la classe riche et oisive prennent le caractère d'un code établi, qui dicte sa conduite au reste de la société.
P 134
l'accumulation des richesses  à l'extrémité supérieure de l'échelle sociale implique la privation à l'extrémité inférieure. Ce qui fait obstacle à toute innovation et rend les pauvres plus conservateurs.
P 138
la structure pécuniaire des institutions a une utilité immédiate, et les améliorations qu'elle reçoit vont dans le même sens : faciliter une exploitation pacifique et sans désordre.

La conservation des traits archaïques
P 154
au début du stade barbare, c'est à dire au stade prédateur proprement dit, l'aptitude se jugeait tout naïvement sur la prouesse. Pour être digne d'entrer dans la classe le candidat devait posséder plusieurs dons : le dévouement exclusif au clan, l'aspect imposant, la férocité, le mépris des scrupules, l'acharnement.

Survivances modernes de la prouesse
P 161
la classe de loisir ne vit pas dans, mais plutôt de la classe industrielle.
P 162
aux yeux de la plupart des hommes, la prouesse guerrière est hautement honorifique. On la retrouve dans le patriotisme de la  classe pécuniaire. en outre l'activité prétendument sérieuse de la classe supérieure est le gouvernement (encore une activité prédatrice).
La seule classe qui pourrait vraiment disputer à la classe oisive héréditaire l'honneur d'entretenir un état d'esprit belliqueux c'est celle des délinquants de bas étage. L'homme ordinaire se battra plutôt quand il sera dans un état d'irritation excessive et passagère.
P167
on s'adonne aux sports quand on est d'une constitution spirituelle archaïque autrement dit quand on éprouve un irrésistible penchant pour la rivalité et la quête de proie. Ainsi on voit de nombreux membres du clergé et autres piliers de la société accorder sollicitude et patronage à des brigades de jeunes gens  et à des organisations pseudo militaires. (cf le scoutisme 1909)

la foi en la chance
P 182 
si la foi en la chance est le fondement du jeu ce n'est pas le seul  élément qui entre dans le pari.
P 183
Le sportif croit en la  chance et à l'heureux hasard ou à la nécessité imprévue : c'est de l'animisme rudimentaire.
P 190
Le sentiment de rang social est plus faible dans les sociétés pacifiques. La culture barbare comporte l'esprit sportif le rang et l'anthropomorphisme.

Les pratiques de dévotion
P 193
on peut constater qu'un rapport organique unit les cultes anthropomorphiques à la culture barbare.
P 196
il existe une relation entre le tempérament sportif et le tempérament des classes délinquantes ; l'un et l'autre s'apparentent au tempérament qui incline vers le culte anthropomorphique.
P 198
un croyant c'est par excellence une personne qui sait obéir et recevoir le châtiment sans rechigner.
P 199
La norme qui anime tout le genre de vie de la communauté rapace est le rapport de supérieur à inférieur, de noble à vilain, de dominateur à subordonné, de classe dominante à classe servile, de maître à esclave.
P 202
tout culte exige une consommation sans but matériel immédiat : ornements cérémoniels, autels, temples, églises, vêtements, sacrifices, sacrements, habits de fête...(gaspillage ostentatoire) de même pour le service personnel consommé.
P 206
le prêtre ne doit pas mettre la main à un travail mécanique et productif ; en revanche il doit consommer en quantité à la gloire du maître (dieu).
P 210
le principe de rang anime tout le système hiérarchique le visible et l'invisible. (anges, saints, …)
P 211
dans les vieilles sociétés européennes la classe de loisir héréditaire imitée en cela par la masse indigente s'adonne aux pratiques de dévotion beaucoup plus que ne le fait en moyenne la bourgeoisie industrieuse.
P 214
une différenciation sexuelle tend à déléguer aux femmes et aux enfants la pratique religieuse.
P 216
Le sens de l'honneur est une expression de l'esprit sportif et un dérivé de la vie rapace.

Survivance de l'intérêt sans jalousie
P 220
La contrainte des nécessités économiques et le déclin du système hiérarchique finissent par provoquer la désagrégation du culte anthropomorphique et de son code d’observances rituelles. (la charité et la confraternité ou esprit de société ou encore sentiment de la solidarité) note du rapporteur : voir les franciscains.

Les études supérieures expression de la culture pécuniaire
P 242
La classe de loisir compte aujourd’hui un nombre disproportionné d’adeptes des sciences occultes de toutes variétés et de toutes nuances. (connaissance de l’inconnaissable) Ainsi donc les études ont commencé par être un produit dérivé de la classe des prêtres, cette classe de loisir délégataire ; et tout au moins jusqu’à une époque récente les études supérieures sont demeurées en quelque sorte un dérivé ou une profession auxiliaire des classes sacerdotales.
P 247
L’accoutumance à la guerre installe des façons de penser rapaces ; partant l’esprit de clan remplace peu ou prou le sens de la solidarité, et le sens de la distinction provocante supplante l’élan vers la simple, équitable et quotidienne utilité.
P 249
Jusqu’à une époque récente les études supérieures et les professions savantes étaient tabou pour les femmes. Depuis les origines, ces activités étaient réservées aux classes sacerdotale et oisive.
P 254
La fonction gouvernementale est une fonction prédatrice et consiste à exercer l’autorité et la contrainte sur la population dont la classe de loisir tire sa subsistance. (discipline du droit des sciences politiques ou des sciences administratives…)
Tout ceci demeure vrai pour autant et aussi longtemps que la fonction gouvernementale continue d’être par sa forme et dans sa réalité une fonction de propriétaire.

NOTE DU RAPPORTEUR
Veblen a écrit cet ouvrage en 1894 donc avant l’apparition de l’automobile, symbole le plus emblématique du potlatch. Il convient de souligner que la première propriété a été la femme. C’est là que l’on voit apparaître la première notion de lutte et de potlatch. Le chef et ses acolytes vivent dans le potlatch c’est-à-dire le beau, l’exceptionnel, le raffiné, le cher, l’oisif, le luxe, la pureté, le supérieur. Le corollaire de cela dans sa dimension psychologique étant la recherche de ces critères dans toutes les sphères de la vie et donc y compris en matière de sexualité d’où la pédophilie extrême, la petite fille ou le petit garçon en bas âge étant le symbole de la pureté que l’on peut salir et souiller parce que l’on fait partie de la classe dominante.
On notera également que cette recherche de la pureté s’accompagne de la recherche de son contraire : la saleté la souillure le malpropre le vulgaire le sordide le hors la loi est souvent cette recherche se fait par procuration. Ainsi par extension avec les textes de  la bible le pauvre vivra en enfer  et le dominant vivra au paradis. La classe dominante applique à la lettre les textes de la bible dans la vie terrestre. Ainsi le pauvre, les indigents, les gueux seront la cible privilégiée de la classe dominante tant pour bafouer leur honneur que pour leur faire vivre les pires atrocités. Les prostitués de bas étages sont toujours issus des classes populaires. Les petites filles que  l’on va déflorer sont généralement pauvres sauf pour Sade qui avait un idéal de pureté jusqu’au-boutiste  puisque que ces victimes étaient de sang noble. Aujourd’hui la pureté et la saleté se mêle dans la recherche de petites filles pauvres issus de pays en voies de développement comme le Cambodge.
  On peut le voir il s’agit d’une extension du potlatch à la vie sexuelle et par extension à la vie humaine car il s’agit là d’un gaspillage de vie humaine. Combien d’enfants abusés se prostitueront ou deviendront délinquants voir fous. La loi est la domination du vainqueur imposée aux vaincus. La morale, la norme fixe normalement  la loi. Mais vivre au dessus du commun c’est vivre au dessus des lois car elles ne s’appliquent pas complètement au législateur et à la classe oisive et par extension à l’armée, à la police et au corps sacerdotale.
On notera dans un autre domaine, qu’il y a une coïncidence entre l’apparition du marxisme, et l’apparition du syndicalisme d’une part, et l’essor  du féminisme d’olympe de gouge(1789) d’autre part au 19ème siècle. Dans le domaine du potlatch toujours mais en matière de moyen de transport.
On observera la prédominance du carrosse de la classe oisive ou du char  grecque de la classe guerrière (la voiture) dans le choix de nos contemporains pour se déplacer, au détriment du destrier, du palefroi du mulet ou de l’âne. (la moto de grosse cylindrée, le vélo, le cyclomoteur, le scooter ou le 125). Pourtant au niveau sécurité il n’y a pas plus de risque à rouler en deux roues qu’en 4 roues. Que l’on regarde les motards de la police ou de la poste. Ils ne sont pas plus victime de mortalité que leurs collègues en voiture ou en fourgon. Tout n’est qu’une question de bon sens mais en la matière le potlatch est irraisonné. On observera que la charrue (fourgon,  utilitaire, poids lourd et pickup intermédiaire entre la charrue et le carrosse) s’est peu à peu intégrée au mode de consommation de la classe oisive par son détournement en camping-car. (potlatch)

2ème Chapitre

Lucre extrême, extrême luxure

Ce que je veux montrer c'est que la limitation des richesses est une nécessité et pas un caprice. La distinction de Pierre Bourdieu et la part maudite de Georges Bataille nous éclairent à ce sujet chapitre.

« La distinction » de Pierre Bourdieu

P281
Les luttes dont l’enjeu est tout ce qui dans le monde social est de l’ordre de la croyance, du crédit, et du discrédit, de la perception et de l’appréciation, de la connaissance et de la reconnaissance, nom, renom, prestige, honneur, gloire, autorité, tout ce qui fait le pouvoir symbolique comme pouvoir reconnu ne concernent jamais que les détenteurs « distingués » et les prétendants « prétentieux ». Reconnaissance de la distinction qui s’affirme dans l’effort pour se l’approprier fut ce sous les espèces illusoires du bluff ou du simili et pour se démarquer par rapport à ceux qui en sont dépourvus la prétention inspire l’acquisition par soi banalisante, des propriétés jusque-là les plus distinctives et contribue par-là à soutenir continûment la tension du marché des biens symboliques contraignant les détenteurs des propriétés distinctives menacés de divulgation et de vulgarisation à rechercher indéfiniment dans de nouvelles propriétés l’affirmation de leur rareté.
La demande qui s’engendre continûment dans cette dialectique est par définition inépuisable puisque les besoins dominés qui la constituent doivent se redéfinir indéfiniment par rapport à une distinction qui se définit toujours négativement par rapport à eux…
P436
La folie des uns est la première nécessité des autres (en parlant du gaspillage ostentatoire)…
P546
Matrice de tous les liens communs qui ne s’imposent si aisément que parce qu’ils ont pour eux tout l’ordre social, le réseau des oppositions entre haut ou sublime élevé pur et bas ou vulgaire plat modeste, spirituel et matériel, fin ou raffiné élégant, et grossier ou gros gras brut brutal frustre, léger ou subtil vif adroit, et lourd ou lent épais obtus laborieux gauche, libre et forcé, large et étroit ou dans une autre dimension entre unique (souligné par le rapporteur) ou rare différent distingué exclusif exceptionnel singulier inouï et commun ou ordinaire banal courant trivial quelconque, brillant ou intelligent et terne ou obscur effacé médiocre, a pour principe l’opposition entre « l’élite » des dominants et la masse des dominés, multiplicité contingente et désordonnée interchangeable et innombrable, faible et désarmée sans autre existence que statistique….

« La part maudite » de Georges Bataille

P23
L’activité humaine est représentée d’une part par l’usage du minimum nécessaire pour les individus d’une société donnée à la conservation de la vie et à la continuation de l’activité productive. La seconde part est représentée par les dépenses dites improductives, le luxe, les deuils, les guerre, les cultes, la construction de monuments somptuaires, les jeux, les spectacles, les arts, l’activité sexuelle perverse… L’argent, les bijoux et le luxe en général ont une valeur excrémentielle dans le domaine psychanalytique.. Les cultes exigent un gaspillage sanglant d’hommes et d’animaux, de sacrifice. Le sacrifice n’est autre au sens étymologique que la production de choses sacrées…
P28
Le don n’est  pas la seule forme du potlatch ; il est également possible de défier des rivaux par la destruction spectaculaires de richesse. C’est par l’intermédiaire de cette dernière forme que le potlatch rejoint le sacrifice religieux, les destructions étaient théoriquement offertes à des ancêtres mythiques des donataires…
C’est la construction d’une propriété positive de la perte (de laquelle découle la noblesse l’honneur le rang dans la hiérarchie) qui donne à cette institution sa valeur significative. Le don doit être considéré comme une perte et ainsi comme une destruction partielle : le désir de détruire étant reporté en partie sur le donataire.
P29
Ce pouvoir de l’homme riche est caractérisé comme pouvoir de perdre. C’est seulement par la perte que la gloire et l’honneur lui sont liés.
P33
L’homme riche consomme la perte de l’homme pauvre en créant pour lui une catégorie de déchéance et d’abjection qui ouvre la voie à l’esclavage.
P34
Le jeu cruel de la vie social ne varie pas à travers les divers pays civilisés où la splendeur insultante des riches perd et dégrade la nature humaine de la classe inférieure.
P125
Détermination religieuse de l’économie : elle définit la religion. La religion est l’agrément qu’une société se donne à l’usage des richesses excédantes.


NOTE DU RAPPORTEUR
Plus on est avide plus on pratique une lubricité extrême d’où la pédophilie. En fait dans le gaspillage ostentatoire des dominants (le potlatch dans le sens où nous l’entendons) il y a une dimension narcissique que l’on retrouve souvent chez les fils et filles uniques. (cf Jacques Chirac) –nous transcrirons les meilleurs pages du sens de la vie d’alfred adler qui parle de cette dimension chez l’enfant unique….
On retrouve cette propension à se détacher du socius aussi bien au niveau matériel qu’au niveau sexuel. Déflorer une jeune vierge rend unique le pédophile qui se détache ainsi du socius de la masse, et en conséquence qui enfreint la loi délibérément en pratiquant un gaspillage d’une vie humaine qui ne s’en remettra jamais. Tout pour le riche dominant est prétexte à sortir de la masse. Il veut être unique exceptionnel et c’est son narcissisme qui le pousse à agir ainsi. certains hommes riches pratiquent la sagesse. la majorité des riches institutionnalisent la pire criminalité.

Alfred Adler "le sens de la vie"

pour comprendre le potlatch il est nécessaire de comprendre la personnalité de ceux qui le pratique. rien de telle que l'histoire familiale pour s'approcher de la compréhension de ce comportement stupide ou toute sagesse est absente.
P74
Freud soutient que la mort attire les êtres humains au point qu’ils la désirent dans leur rêve ou de tout autre façon…
P76
L’homme ne pourra jamais être le maître du monde. Pour cette raison il lui faut transposer cette idée  chaque fois qu’elle se présente dans la sphère du miracle et de la toute-puissance divine.
P79
Le sentiment d’infériorité cherche une compensation purement personnelle dans la conviction de la non-valeur de tous les autres.
P88
Un état de supériorité personnelle se trouve en contradiction avec la collaboration. J’ai dépeint l’enfant gâté comme un parasite exigeant  constamment préoccupé de mettre à contribution ses semblables…. Ils considèrent la contribution des autres comme étant leur propriété qu’il s’agisse d’affection de biens de travail matériel ou intellectuel.
P90
Ils (les enfants gâtés) transmettent un travail supplémentaire à d’autres ou même ils l’imposent souvent contre la volonté des autres. Le complexe de supériorité apparaît le plus souvent nettement dessiné dans l’attitude  les traits de caractère et l’opinion de l’individu persuadé de ses propres dons et capacités supérieurs a la moyenne de l’humanité. Il peut aussi se révéler par les exigences exagérées envers soi-même et envers les autres. ( Note du rapporteur : d’où les échecs répétés) …tendance à se lier à des personnalités importante ou à commander des faibles des malades des personnes de moindre importance. Egalement des acceptations nocives, la croyance en des facultés télépathiques et autres, à des dons prophétiques éveillent avec raison le soupçon d’un complexe de supériorité.
P100
Les enfants gâtés :
Le sentiment que la vie est hostile est inséparable de l’attitude de ces gens qui comptent toujours que leur désir doit être immédiatement satisfait. Bien plus cet état d’esprit est étroitement lié à un sentiment de frustration lequel éveille et maintien actifs et intenses l’envie, la jalousie, l’avidité, et la tendance à subjuguer d’une façon définitive la victime choisie.
P101
Etant donné que les efforts pour développer les avantages acquis sont freinés et retardés par l’insuffisance du sentiment social, que les grandes espérances nourries par l’illusion de la supériorité restent inassouvies, l’accentuation des états affectifs déviants sont des motifs d’attaques contre les autres personnes…
Leur complexe de supériorité naît de la conviction qu’ils sont supérieurs à leurs victimes et qu’en transposant leurs actes sur un plan juste, ils pourront faire une entorse aux lois  et narguer ceux qui les font respecter. Une éducation d’enfant gâté est la cause la plus fréquente de criminalité.
P103
L’enfant gâté se posera comme la personne centrale et sera préoccupé de réduire tous les autres à son service, de prendre sans jamais donner.
P111
Les enfants gâtés persistent toujours dans leur attitude acquise dès leur enfance selon laquelle ils ont été la victime d’une injustice.
P112
On devient le centre d’attraction, on guette chaque situation ou on pourra dominer les autres, on attend tout sans rien donner. On exploite pour soi-même le travail en commun d’autrui, leur amitié leur travail, leur amour, on n’a d’intérêt que pour son propre bien-être  pour leur exemption personnelle de tout effort. L’enfant gâté est le roi des lâches et du truquage.
P138
Ce but de la supériorité se manifeste aussi dans les névroses sexuelles (frigidité, précocité…) Il en est de même du masochisme (complexe de supériorité) qui impose ses ordres à son partenaire et que malgré son sentiment de faiblesse il se considère comme maître du partenaire.

Avis du rapporteur

On pensera bien sûr à Jacques Chirac en lisant ces passages d’Alfred Adler, Chirac eut en effet  une sœur morte née avant lui et il fut ensuite fils unique. Tout l’amour de ses parents se sont reporté sur lui ainsi que tous leurs espoirs de réussite. Cela n’empêche que Chirac fut un sacré fainéant puisqu’il n’a jamais travaillé, tout en étant un bon vivant de première ordre avide cupide attiré par le lucre et le luxe et donc une luxure et une lubricité sans limite (voir ses nombreux voyages au japon).
Mais ce qui est valable à mon avis pour le fils ou la fille unique, l’est également pour le fils ou la fille ainé (raffarin, valls, macron, georges bush junior, barack obahma….) En effet le désir de dominer sans contrainte et la manipulation ont été appris dès le plus jeune âge, ainsi que la lâcheté et le désir d’être toujours le premier (dépuceler par exemple d’où la pédophilie extrême), l’unique (d’où la jalousie), le préféré (d’où l’avidité). Car tout comme les crêpes le premier enfant est toujours raté.

Jean baudrillard « le système des objets » 1978

P 138 L’objet séquestré : la jalousie
 Au terme de sa démarche régressive, la passion des objets s’achève dans la jalousie pure. La possession se satisfait alors le plus profondément de la valeur que pourrait avoir l’objet pour les autres  et de les en frustrer. Ce complexe de jalousie, caractéristique du fanatisme collectionneur, commande aussi, toutes proportions gardées, le simple réflexe de propriété. C’est un schème puissant de sadisme anal qui porte à séquestrer la beauté pour être seul à en jouir : cette conduite de perversion sexuelle diffuse largement dans la relation aux objets.
Que représente l’objet séquestré ? (sa valeur objective est secondaire, c’est sa réclusion qui fait son charme). Si on ne prête pas sa voiture, son stylo, sa femme, c’est que ces objets sont, dans la jalousie, l’équivalent narcissique du moi : si cet objet se perd, s’il est détérioré, c’est la castration.
On ne prête pas son phallus, voilà le fond de l’affaire.  Ce que le jaloux séquestre et garde par devers lui, c’est sous l’effigie d’un objet, sa propre libido qu’il tente de conjurer par un système de réclusion, -le même système grâce auquel la collection résout l’angoisse de la mort. Il se castre lui-même dans l’angoisse de sa propre sexualité, ou plutôt il prévient par une castration symbolique –la séquestration- l’angoisse de la castration réelle.  C’est cette tentative désespérée qui fait l’horrible jouissance de la jalousie. On est toujours jaloux de soi. C’est soi qu’on garde et qu’on surveille.  C’est soi dont on jouit.
Cette jouissance jalouse se détache évidemment sur un fond de déception absolue, car la régression systématique n’efface jamais totalement la conscience du monde réel et de la faillite d’une telle conduite….c’est à cette déception constitutive qu’est parfois dû l’emballement névrotique du système. La série tourne de plus en plus vite sur elle-même, les différences s’usent et le mécanisme de substitution  s’accélère. Le système peut aller alors jusqu’à la destruction, qui est autodestruction du sujet. (ndlr : cf le potlatch)…. Impossibilité de circonscrire la mort… dans le système de la jalousie il n’est pas rare que le sujet finisse par détruire l’objet ou l’être séquestré, par un sentiment de l’impossibilité de conjurer totalement l’adversité du monde et de sa propre sexualité. C’est là la fin logique et illogique de la passion.
 P 140 L’objet déstructuré : la perversion
L’efficacité de ce système possessif est directement liée à son caractère régressif…. ….de même que la possession joue sur le discontinu de la série (réelle ou virtuelle) et sur le choix d’un terme privilégié, de même la perversion sexuelle consiste dans le fait de ne pouvoir saisir l’autre comme objet de désir dans sa totalité singulière de personne mais seulement dans le discontinu : l’autre se transforme en paradigme des diverses parties érotiques de son corps, avec la cristallisation objectale sur l’une d’entre elles. Cette femme n’est plus une femme mais sexe, seins, ventre, cuisse, voix ou visage (a la limite les cheveux, les pieds et au fil de la régression toujours plus loin dans le détail et l’impersonnel, jusqu’à ce que le fétichisme cristallise enfin , aux antipodes de l’être vivant, dans la jarretelle ou le soutien-gorge : nous retrouvons là l’objet matériel, dont la possession se caractérise comme l’élision parfaite de la présence de l’autre) …  A partir de là, elle est objet constituant une série dont le désir inventorie les différents termes, dont le signifié réel n’est plus du tout la personne aimée, mais le sujet  lui-même dans sa subjectivité narcissique, se collectionnant-érotisant lui-même  et faisant de la relation amoureuse un discours à lui-même… ….désintégrée en série selon son corps, la femme devenue objet pur est alors reprise par la série de toutes les femmes-objets dont elle n’est qu’un terme parmi d’autres… c’est ce que nous avons reconnu comme le ressort même de la satisfaction collectrice.
Cette discontinuité de l’objet en détails dans un système auto-érotique de perversion est freinée dans la relation amoureuse par l’intégrité vivante de l’autre. (c’est pourquoi la passion dans ce cas est renvoyée au fétiche qui simplifie radicalement l’objet sexuel vivant en une chose équivalente au pénis et investie comme telle).
C’est par contre la règle lorsqu’il s’agit d’objets matériels singulièrement d’objets fabriqués assez complexes pour se prêter à la déconstitution mentale. De l’automobile par exemple on peut dire : mes freins, mon aile, mon volant. On dit je freine, je braque, je démarre…. Il ne s’agit pas ici d’une personnalisation au niveau social mais d’un processus d’ordre projectif….. Cette parcellisation et cette régression supposent une technique autonomisée au niveau de l’objet partiel. Ainsi la femme résolue en un syntagme de diverses zones érogènes est vouée à la seule fonctionnalité du plaisir, à laquelle répond alors une technique érotique. Technique objectivante, ritualisante, qui voile l’angoisse de la relation personnelle, et qui en même temps sert d’alibi réel (gestuel et efficace) au sein même du système fantasmatique de la perversion…

3èmechapitre

Limiter le patrimoine des plus puissants

95/100 des ressources mondiales sont détenues par 5/100 de la population mondiale. il est urgent de limiter le patrimoine des plus riches. on pourrait par exemple limiter à 10 millions de dollars le patrimoine maximum des plus riches puis fixer à 10 milles dollars leur revenu maximum mensuel. ce qui ferait qu'au cours d'une vie on pourrait gagner au maximum en 40 ans de carrière 15 millions de dollars. Je présente une autre alternative plus loin. La cupidité et l'avidité sont des maladies de pervers sans limite comme l'obésité, l'addiction, l'alcool au volant, le tabac... ceci permettrait également de mieux contrôler la criminalité et le blanchiment d'argent. Alors que le communisme consiste en l’appauvrissement de tous excepté de la classe dominante notamment politique et l’absence de classe moyenne, et l’anarchisme en l’anomie et le désenchantement du monde je préfère me positionner comme capitaliste à tendance social.
En effet je ne suis pas pour l’appauvrissement de tous mais pour l’enrichissement du maximum de gens. Je suis pour que les riches ne payent qu’une fois dans leur vie un impôt qui consiste à limiter leurs patrimoine puis qu’ils soient exonérés d’impôt ensuite pour le restant de leur vie. j’ai étudié les statistiques et la répartition d’une population se fait selon un nuage de point où on retrouve le moins de gens aux extrêmes. Les plus riches et les plus pauvres devraient donc en conséquence ne pas payer d’impôt durant toute leur vie. c’est seulement au delà d’un certain seuil qu’on devrait spolier les plus riches pour ensuite laisser leur patrimoine sans taxe.
En dessous de 5 ou 10 ou 20 millions d’euros limitation à étudier, les riches continueront de payer un impôt mais modérément (30 pour cent de leurs revenus par exemple) afin que les gens qui réussissent s’enrichissent le plus rapidement possible. Ensuite seulement l’état leur prend le surplus. c’est à dire au dessus de 5 ou 10 ou 20 millions d’euros. Il y a des règles et des limites dans toutes les sphères sociales, sinon c’est justement l’anarchie et la destruction comme lorsqu’il y a des catastrophes naturelles je l’ai déjà souligné dans un autre article. On pourrait même assurer les riches spoliés pour qu’ils ne fassent pas de banqueroute.
Par contre leur patrimoine ne serait pas transmis intégralement à leurs héritiers qui doivent apporter la preuve socialement de pouvoir subvenir à leur besoin. Quelque chose comme 10 ou 20 pour cent du patrimoine des parents devrait être acceptable et leur permettre de faire des études confortablement. Autre facteur propice à la limitation du patrimoine des plus puissants serait la fin de l’anomie du monde de la finance. Enfin moi pour ce que j’en dis en tant que futur milliardaire c’est qu’il est inutile de thésauriser sans fin. Pendant que des gens vivent avec moins de 1 euros par jour dans le monde d’autres se gobergent sans limite et sans scrupule vis à vis des autres. Une fourmi , une abeille, une termite ou un loup ferait ça et il ou elle serait tué par les autres membres du groupe sans délai. Un groupe social est solidaire ou n’existe pas. Le corps social est un organisme vivant où tout développement hypertrophique d’un organe engendre la mort du corps social à long terme d’où tous les extrémismes et les guerres que l’on voit surgir partout dans le monde. Je l'ai dis le système communiste comme le système capitaliste est une ploutocratie népotique gouvernée par des monarques séniles. Pour un monde prospère et juste il faut une répartition des richesses justes.
C'est la même chose pour le porno sur internet il faut des lois pour encadrer cette activité. pour l'instant c'est l'anomie et l'anarchie propice au développement de tous les extrêmes. un premier pas serait de rendre tous les sites pornographiques payant. ne serait-ce que pour protéger les mineurs. au début de l'automobile il n'y avait aucune loi même pas de permis de conduire ni de signalisation. on dirait que tant qu'il n'y a pas de morts les pouvoirs publics se désintéressent d'instaurer  des règlements. pourtant l'enrichissement sans entrave tout comme la pornographie tue tous les jours.  ceci est valable dans tous les domaines sociaux…

4ème Chapitre

Des taxes à 400 pour cent pour éviter le potlatch

Vu que les supers riches ne peuvent pas se raisonner et continuent d’effectuer des dépenses somptueuses qui insultent leurs contemporains moins riches il est absolument nécessaire de leur faire comprendre que si ils veulent dépenser des sommes folles dans des biens de consommation superflus, l’état, c’est-à-dire le peuple, a le pouvoir de leur faire dépenser encore plus comme à Singapour où les voitures sont taxées à 400 pour cent. A fortiori  on constatera que la plupart des automobilistes sont seuls dans la majorité des cas, voir deux au grand maximum, à occuper leur véhicule dans leurs déplacements de tous les jours ce qui constitue un gaspillage et un mépris de la communauté sans limite. Ils feraient mieux de rouler en deux roues. Mais cette taxe à 400 pour cent devrait aussi toucher tous les produits de luxe ou les produits qui sont superfétatoires comme le parfum, la chirurgie esthétique non réparatrice, ou les boissons alcoolisées….
Ainsi devraient être taxés à 400 pour cent :

• Les boissons de plus de 50 euros le litre sauf dans les discothèques où une taxe à 200 pour cent ne pénaliserait quand même pas trop leur activité.
• La maroquinerie de plus de 150 euros (sac et valise)
• Les accessoires technologiques de plus de 150 euros (téléphone portable et montre par exemple)
• Les aliments de plus de 50 euros le kilo ainsi que dans les restaurants les menus de plus de 60 euros ou les plats de plus de 30 euros
• Les parfums et autres cosmétiques qui ne servent à rien sans prix minimum
• Les voitures de moins de 3,5 tonnes de plus de 120 chevaux et les deux roues de plus de 80 chevaux
• Les vêtements de plus de 100 euros et les cuirs et fourrures de plus de 500 euros
• Les chaussures de plus de 200 euros
• Les services à la personne dans le domaine esthétique (coiffure, salle de sport, épilation, chirurgie esthétique…) de plus de 30 euros la séance ou de plus de 50 euro par mois
• Les résidences principales de plus de 1 000 000 d’euros et les résidences secondaires sans plafond minimum
• Les meubles et les œuvres d’art de plus de 1000 euros
• les yachts et les jet privés
 La liste n’est pas exhaustive mais ce type de taxation devrait concerner en fait tous les biens ou services qui constituent une dépense superflus et que l’on peut trouver normalement à un prix plus raisonnable.
Maintenant les riches seraient tentés de quitter le pays. Grand bien leur fasse tant qu’ils payent leur impôt en France comme les citoyens américains payent leur impôt au usa car les pauvres je pense ne souhaitent pas vivre avec des cons qui les insultent par leur manque de sagesse.

5èmeChapitre

Conclusion

Au niveau diachronique et synchronique le potlatch n'a pas été et n'est pas universel ou véhiculaire même s'il a tendance à se généraliser aujourd'hui. cependant là où il a existé dès l'origine, il n'y avait pas de laisser pour contre, tout le monde arrivait à subvenir à ses besoins les plus élémentaires; là où cette pratique devient inadmissible c'est dans une population inégalitaire. ce qui peut paraître normal bien que teinté d'un certain manque de sagesse quand personne ne meure de faim ou de froid, devient totalement absurde et inique dans nos sociétés modernes contemporaines qui prônent une stupidité sans limite en pratiquant le potlatch coûte que coûte.

Maurice Godelier dans "l'énigme du don" trouve 2 conditions pour l'apparition et le développement des sociétés à potlatch.
D'une part dans la parenté l'alliance n'est plus réglée par l'échange direct des femmes mais par la pratique du bridewealth (l'achat des femmes en vu du mariage). D'autre part une partie du pouvoir politico-religieux se présente sous forme de titres, de rangs, de noms, d'emblèmes, mis en compétition et accessibles à ceux qui réussissent à affirmer leur supériorité sur les autres par la prodigalité de leurs dons, en accumulant plus de richesses que les autres pour pouvoir donner ou redonner plus que ce que leurs rivaux avaient donné c'est à dire qu'il faut qu'un nombre significatif de positions et de fonctions de pouvoir ne soient pas fixes et héréditaires mais mis en compétition et que l'instrument de cette compétition soit le don de richesse.
Maintenant voyons avec Joël de Rosnay et "le Macroscope" ce qu'il en est si la société humaine était un corps vivant organique ; alors ce corps aurait un tout petit cerveau (les nantis) et accaparerait tout le sang pour lui ; les différents organes périphériques seraient énormes et exsangues, ce qui générerait une entropie énorme (la maladie). Dans la nature, on retrouve des événements excessifs ou extrêmes et à chaque fois c'est une catastrophe, le déséquilibre, la destruction, la misère, et la mort (animaux proliférant comme en Australie, volcan, tempête, ouragan, raz de marée, séisme, sécheresse, inondation...). En fait, le manque de sagesse des nantis  nous fait courir à la catastrophe.

Moi harcelé en Suisse en mars 2020 ! ! !

Mes harceleurs

Ces gouvernants ont organisé la destruction de ma réputation, et malheureusement depuis j'ai quelques problèmes de volonté ! ! !